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Olel
20 juin 2006

Du plomb dans les ailes

Les « éperviers » Togo n’ont pas pesé lourd face à la Suisse. Obligés de gagner pour conserver leur chancekader_tour_ de qualification au second tour, les représentants africains se sont respectivement inclinés sur les scores de 2 buts à 0. Avec cette défaite, le Togo est d’ores et déjà éliminé, et jouera pour l’honneur contre la France

Minés par les histoires extra sportives (versement de primes), les Togolais ont enregistrés leur deuxième défaite d’affiler synonyme d’élimination. Les coéquipiers d’Emmanuel Adebayor se sont inclinés face à une bonne équipe de suisse sur le score de 2 buts à 0. A vingt quatre heures du match déjà, les joueurs Togolais avaient menacé de ne pas disputer la rencontre si leur prime ne leur était pas versée. İl a fallu l’intervention de la Fifa, pour qu’ils changent d’avis. Quoi qu’il en soit la première participation togolaise en phase finale de coupe du monde restera dans les annales. İls disputeront leur dernier match vendredi prochain face à la France, qui espère se qualifier en battant son ancienne colonie. Un match qui aura sans doute une  saveur particulière pour le Togo (rappelez vous du Sénégal en 2002).

Le Togo était elle prête ?

Ayant éliminé lors des éliminatoires la révélation de la dernière coupe du monde, en l’occurrence, le Sénégal ; le Togo a surpris le monde du football en s’imposant dans une poule, où outre le Sénégal, il y’avait le Mali, et la Zambie. Auteurs d’un parcours exemplaire, les « éperviers » n’ont pas du tout volé leur qualification. Se payant même le luxe de corriger les « Lions » à Lomé (3-1), avant de venir chercher le nul à Dakar. Sous la houlette de Stéphane Keshi, (ancien capitaine du Nigeria), les Togolais jouent sans complexe. Les hommes de Keshi démontrent au passage qu’il ne suffit pas d’avoir des stars pour bien jouer au football. Seulement après leur qualification, les choses ont changés et les togolais se sont vus trop beau. Les choses ont commencé à se gâter lors de la dernière coupe d’Afrique en Egypte, avec le feuilleton Adebayor. La star de l’équipe n’a pas digéré d’être remplaçant pour le premier match du Togo contre la RD Congo. Le joueur menace alors de quitter la CAN, mais après l’intervention de la fédération, il fait volte face. Après l’élimination du Togo, le coach qui a offert aux « éperviers » sa qualification historique pour la coupe du monde, est limogé. A quatre mois du mondial, il fallait trouver un remplaçant au technicien Nigérian. La fédération choisit un « sorcier » blanc en la personne de Otto Pfister.

Mais le problème du Togo on le sait, ne situe pas au niveau de l’entraîneur, mais plutôt de l’encadrement. Car en Afrique subsaharienne, les dirigeants du football profitent des occasions de ce genre pour devenir tristement célèbre. C’est vraiment dommage pour notre football qui stagne dans le ventre mou du gotha international.

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Olel
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